Le pèlerinage en Judée
Dans le premier tome de l'Énigme Valtorta j'ai évoqué la qualité remarquable des descriptions des sites historiques entourant Beth Jimmal, et je n'y reviens donc pas420. Mais les apôtres, en ce mercredi, plutôt que d'admirer le paysage, s'inquiètent de la façon dont il va leur falloir porter la Bonne Nouvelle, puisque maintenant Jésus leur confie cette tâche. Il leur donne ce conseil précieux, qui vaut pour tous les évangélisateurs : « Dites simplement ce que vous pensez, ce dont vous êtes convaincus. Croyez que quand quelqu'un est convaincu il persuade toujours »215.1. La mission incombe ce jour-là à André et à Philippe, qui supplient le Seigneur de les accompagner. « Allez, je l'ai dit. L'obéissance vous apportera plus de secours que ma présence muette »215.2. Ils se trouvent vite à discuter avec des badauds présents dans la cour de l'auberge, et l'un d'eux s'informe du Messie auprès d'André : « Est-il vrai qu'il est luxurieux et débauché ? Qu'il aime les courtisanes et les publicains ? Qu'il pratique la nécromancie et que la nuit il évoque les esprits pour savoir les secrets des cœurs ? »215.4. Ce sont les ragots que les scribes et les pharisiens colportent désormais partout en Palestine. L'histoire en a conservé le témoignage421. Ainsi dans les Actes de Pionius, il est écrit « les juifs disent que Jésus a exercé la nécromancie »422. Nulle part dans les évangiles il n'est mentionné comment André et Philippe s'y sont pris pour leur première annonce de la Bonne Nouvelle. Quiconque serait curieux de le savoir lira donc avec intérêt le compte rendu si vivant et si crédible que nous en donne Maria Valtorta !