L'épisode des épis volés
Nous retrouvons le groupe apostolique dans la plaine d'Ascalon, au matin du sabbat du 6 mai 28423. L'humeur du groupe est plutôt morose, car ils ont été chassés d'un village, il fait très chaud, leurs gourdes sont à peu près vides, et ils n'ont presque plus rien à manger. Jésus tente de les réconforter : « Nous allons être bientôt au bord de la mer. Là l'air est tempéré par le vent du large »216.2. Simon le zélote semble le seul à ne pas se plaindre. Pendant que tous somnolent, Jésus lui confie : « Ce qui crie à l'intérieur de vous, s'apaisera un jour, et alors vous comprendrez qu'il aura été beau de venir à travers les brouillards et dans la boue, la poussière et la canicule, persécutés, assoiffés, fatigués, sans nourriture, à la suite d'un Maître persécuté, qu'on n'aime pas, calomnié... »216.3. En fin de journée les apôtres, toujours à la recherche d'un peu de pain et de vivres, essuient un nouveau refus. Par dépit plus que vraiment tenaillés par la faim, ils commencent à cueillir des épis, lorsqu'ils sont surpris par un groupe de pharisiens. Le récit que nous donne Maria Valtorta de cette fâcheuse rencontre est tout à fait conforme à ceux rapportés par Matthieu, Marc et Luc, dont il efface même les menues divergences ! (Mt 12, 1-8 ; Mc 2, 23-28 et Lc 6, 1-5).