La parabole du bon samaritain
Cette dernière affirmation fait rebondir la discussion vers l'amour du prochain, et nous vaut la parabole du bon samaritain. La transition entre une parabole écoutée par Matthieu, et une autre citée par Luc, apparaît, grâce au contexte indiqué par Maria Valtorta, tout à fait naturelle et logique. « Le monde est plein de gens qui sont bons et mauvais, connus ou inconnus, amis et ennemis d'Israël. Qui est mon prochain ? »281.10, demande un docteur de la loi. La réponse du Christ est conforme au récit de la parabole de Luc, à quelques nuances près (Le prêtre est pressé ; le lévite a peur de se contaminer ; le mérite du samaritain est souligné, lui qui, en secourant le blessé, a pris le risque d'être accusé de l'avoir blessé).
Sortant du Temple, ils se rendent tous dans le Palais de Lazare, de Marthe et de Marie, situé au point culminant de la colline de Sion, dans le quartier résidentiel de Jérusalem. Là Jésus converse avec un vieux prêtre du Temple qui a bien connu Zacharie. Comme beaucoup de vieillards, il se morfond sur « les temps atroces que nous vivons ! »281.14 , évoque les derniers méfaits de l'occupant romain et s'interroge sur la culpabilité des galiléens victimes de la cruauté de Pilate503. « En vérité je vous dis qu'ils ont payé et que beaucoup d'autres paieront si vous ne vous convertissez pas au Seigneur »281.15 lui répond Jésus.