Les signes des temps. Le signe de Jonas
Quelques jours plus tard, le groupe apostolique entre dans la cité refuge de Cédès. La description que nous en donne Maria Valtorta est largement confirmée par les fouilles archéologiques du site, réalisées entre 1997 et 2012. Il est par exemple remarquable qu'elle ait signalé, dès 1945, que la partie sud-ouest de la ville était la plus basse, ce qui est exact ! Les synhédristes de Giscala ont précédé Jésus, qu'ils attendent près de la synagogue, située dans la partie haute de la ville567. Le Maître propose à ceux qui le souhaiteraient de l'attendre. « Je veux absolument parler ici, ancienne ville lévitique et de refuge »342.3. Mathias, le vieux chef de la synagogue, accueille favorablement Jésus et lui ouvre ses portes. Une discussion s'engage avec les pharisiens, qui demandent des signes pour croire que Jésus puisse être le Messie attendu : « Pour croire, il faut des preuves. Donne-nous donc des preuves que tu es ce que tu dis »342.6. Insensibles aux témoignages des miracles déjà accomplis, ils réclament d'avantage : « Montre-nous, par exemple, un corps en décomposition qui se ranime et se recompose. Pour que nous ayons la certitude que Dieu est avec Toi : Dieu, le seul qui puisse rendre le souffle à la boue qui déjà redevient poussière »342.6. Cette demande paraît croyable, puisqu'on retrouve exactement la même, (attribuée cette fois à l'apôtre Thomas) dans l'évangile apocryphe copte des apôtres. La réponse de Jésus, « à cette génération perverse et adultère qui demande un signe, il ne sera donné que celui de Jonas »342.7, est celle rapportée par Matthieu568. En MV 525.16, Jésus renouvelle cette promesse devant le même Sadoc, et l'accomplit en MV 548.14. Quittant Cédès, Jésus décide d'aller jusqu'à Césarée de Philippe, à vingt-cinq kilomètres de là. « Nous marcherons tant qu'il y aura la lune »342.11 précise-t-Il569.