La profession de foi de Pierre
« Ce signe que les pharisiens demandaient hier, c'était du "levain", Maître ? » demande Thomas. « C'était du levain et du poison »343.3. Pourtant la curiosité est forte, et ils voudraient tous en savoir plus sur ce signe. « Vous, vous ne devriez pas avoir besoin d'un signe ». Jacques se justifie : ce n'est pas pour croire en Jésus : « Nous ne sommes pas des gens à avoir de nombreuses pensées, nous »343.3. C'est ainsi que tout naturellement, chemin faisant et au fil de cette conversation, Jésus en vient à leur demander ; « Mais les gens, vous qui les approchez si familièrement plus que Moi, et sans la crainte que je peux leur inspirer, que disent-ils que je suis ? Et comment définissent-ils le Fils de l'homme ? »343.4. Matthieu, Marc et Luc ont rapporté ce dialogue, et la profession de foi de Pierre qui s'en suit (Mt 16,13-20 ; Mc 8,27-30 et Lc 9,18-21). Le compte rendu beaucoup plus exhaustif de Maria Valtorta met en relief la spécificité de la foi du chef des apôtres : « Dès la première heure que tu m'as vu, tu as cru et jamais ta foi n'a été ébranlée »343.5.
Pierre, seul parmi les apôtres a cru spontanément, avant d'avoir pu bénéficier de manifestations surnaturelles ou d'être témoin de miracles.