Le mardi avant la Pâque
Lorsque retournant au Temple, le mardi matin, les apôtres découvrent le figuier desséché(Mt 21, 20-22; Mc 11, 20-26), ils sont stupéfiés : « Mais c'est le figuier d'hier ! Le figuier que tu as maudit »594.1 crie Pierre. Maria Valtorta transmet la réponse de Jésus, qui, si elle ne figure pas dans les évangiles821, n'en demeure pas moins crédible : « Ne m'avez-vous pas vu peut-être ressusciter les morts, guérir les lépreux, donner la vue aux aveugles, multiplier les pains, calmer les tempêtes, éteindre le feu? Et vous êtes stupéfaits qu'un figuier se dessèche ? »594.2.
Quelques instants plus tard, au retour de la prière, un groupe aborde Jésus et Lui pose la fameuse question-piège : « Dis-nous alors : est-il permis de payer le tribut à César ou bien n'est-il pas licite de le faire ? Que t'en semble-t-il ? »594.4. La réponse de Jésus, devenue proverbiale822, nous est bien connue, grâce aux synoptiques (Mt 22,15-22; Mc 12,13-17 et Lc 20,20-26). Jésus va rester plusieurs heures sur le Parvis823, à conseiller, à enseigner, et à répondre aux pharisiens, aux hérodiens ou aux sadducéens qui tour à tour cherchent des motifs d'accusation824 et tentent de Le piéger avec des questions sournoises. Après la question du tribut dû à César vint la non moins célèbre question sur la résurrection des morts(Mt 22, 23-33; Mc 12, 18-27; Lc 20, 27-38).
A la nuit venue, exactement comme la veille, Jésus rassemble ses apôtres au clair de lune, et Il leur commente à la fois les événements de la journée, et d'autres passages des Écritures Le concernant.