Les ruines cyclopéennes de l'antique cité d'Hatzor
Alors qu'il vient de Gerghesa et se dirige vers Meron et Giscala, Jésus rencontre le rabbi Gamaliel, et il évoque alors les ruines d'Hatzor108 qu'Il vient de longer : « là il n'y a pas de floraisons, terre désertique que le travail de l'homme et de la nature était impuissant à fertiliser. Tout travail humain n'y aboutit à rien, ni celui du vent qui transporte les semences car les ruines cyclopéennes de l'antique Hatzor encombrent tout, et à travers ces champs de pierres ne peuvent croître que les orties et les ronces et ne se nichent que les serpents »160.4.
C'est l'unique référence à Hatzor dans toute l'œuvre.
La découverte de ces ruines date de 1870, mais il a fallu attendre les campagnes de fouilles commencées en 1955, (elles se poursuivaient encore en 2008) pour avoir une idée de l'immensité du site. Personne avant 1955 n'avait jamais évoqué des « ruines cyclopéennes » sauf Maria Valtorta en 1945 !
Or la ville couvre une superficie de plus de 80 hectares (soit 10 fois la superficie de la Jérusalem de l'époque !), si grande que les archéologues ne pensèrent pas d'abord que toute cette surface fut pour une seule cité. Mais cela est maintenant prouvé, et le site, encore complètement désertique de nos jours, constitue le plus vaste chantier de fouilles de tout Israël. Mentionnée plusieurs fois dans la Bible, cette immense cité fut définitivement détruite par un tremblement de terre en 732 avant J.-C.